samedi 31 août 2019

Les Tommyknockers, intégrale

Auteur : Stephen KING
Editeur : Le Livre de Poche
Parution : 2004
Nombre de pages : 960










Au cours d'une promenade en forêt, Bobbi Anderson trébuche sur un morceau de métal qui dépasse du sol. Intriguée, elle commence à creuser pour ne s'arrêter que de nombreuses heures plus tard, ayant travaillé en état de transe. Dégageant progressivement une structure gigantesque, elle se rend compte qu'il s'agit d'un vaisseau extraterrestre. Une fois exposé à l'air, le vaisseau exerce une influence sur la population de la petite ville de Haven, donnant des idées révolutionnaires aux gens, mais les transformant petit à petit en créatures non humaines dénuées de tout sens éthique.
Le poète James Gardener, un ami de Bobbi, arrive à Haven à ce moment-là et est immunisé aux effets du vaisseau grâce à une plaque en métal qu'il a dans la tête suite à un accident. Il se rend compte assez vite que quelque chose ne va pas chez Bobbi et le reste des habitants de Haven et va faire son possible pour arrêter le cours des évènements.

















Ce que j'en ai pensé




Un bon King, mais pas le meilleur.

L'histoire est réellement excellente et King est un conteur hors pair qui sait nous embarquer au cœur de son imaginaire débridé, mais j'ai éprouvé des difficultés à aller jusqu'au bout de ce roman, ce qui m'a perturbée et embêtée car Stephen King est mon auteur préféré de tous les temps, comme le savent ceux qui me connaissent.

Donc j'ai réfléchi à ce qui avait pu me gêner et faire que je l'ai trouvé long.
Et je pense qu'il y a plusieurs facteurs.

D'abord, bien sûr, les "longueurs" inhérentes à tout roman de King qui se respecte, c'est-à-dire quand il nous raconte toute la vie d'un personnage secondaire qui va apparaître 5 mn dans l'histoire proprement dite.
Et même quand il s'agit d'un personnage principal, je pense qu'il y a des passages entiers qui ne sont pas toujours absolument indispensables. Et c'était le cas ici.

En temps normal, cela ne me dérange pas, et c'est même ce que j'aime chez lui, car c'est hyper immersif, du coup.
Mais là, j'ai trouvé que c'était parfois trop.

Ensuite, il y a le fait que tout s'est quasiment déroulé en vase clos. On n'est pratiquement jamais sorti de la (toute) petite ville de Haven. D'où un certain sentiment d'étouffement.

Surtout que (et c'est mon avant-dernier "facteur"), l'ambiance n'était pas à la rigolade. C'était même bien pesant et angoissant. Bon, ok, c'est le but. Mais 960 pages dans une ambiance lourde comme du plomb, où les choses avancent vraiment trèèès lentement... euh... il faut s'accrocher !

Car voilà : King a tellement voulu nous faire ressentir que tout ce qui arrive à Haven et à ses habitants se fait insidieusement et petit à petit, que l'action est vraiment très lente. Alors du coup, c'est sûr que oui, on ressent bien la lenteur du processus et on vit en détails tous les événements, grands et petits, qui surviennent. Pas de problème pour ça ! Mais le résultat est aussi qu'on a souvent envie que ça bouge un peu plus, que ça avance plus vite.

Et je pense que c'est le dernier facteur qui a contribué à me faire trouver le temps long avec ce roman, alors que l'histoire en elle-même est passionnante.

Car en effet, ce qui se passe dans ce village est à la fois horrible et fascinant, et l'on a vraiment envie de savoir ce qu'il se passe réellement, d'abord, et ensuite jusqu'où cela va aller et comment cela va se terminer.

Et de ce côté-là, en revanche, on peut faire confiance à King pour nous donner satisfaction : il mène son histoire jusqu'au bout du bout, et on a toutes les réponses que l'on souhaite.


En résumé, je dirais donc que même si j'ai eu du mal à le lire, je pense qu'il va rester en moi longtemps car il fait partie des romans qui marquent et qui font bien gamberger, en mode : "Et si...".



Ma note : 16/20





Cette lecture rentre dans le cadre des challenges :






























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