dimanche 27 mars 2016

Le Tiercé du samedi #1






Bon, je triche un peu car on est dimanche, mais hier encore je ne connaissais pas ce rendez-vous.

Et comme il m'a immédiatement séduite, je le rajoute quand même à mes rendez-vous hebdomadaires et je fais mon premier numéro aujourd'hui. 

C'est un rendez-vous livresque inspiré de "The Saturday Awards Books", créé par l'Echos de Mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.
Moi, je l'ai trouvé chez Ephémère, mais c'est Selene qui gère maintenant ce rendez-vous.

Le principe : chaque samedi, il faut choisir les trois livres, le "trio gagnant", correspondant au thème proposé.


Cette semaine



Les 3 livres (ou auteurs) que vous refuseriez de lire même si votre vie en dépendait

Je suis une lectrice curieuse, ouverte et éclectique, donc il y a très peu de livres, d'auteurs, ou de genres littéraires, que je refuserais catégoriquement de lire. 

Mais il y en a quand même...


3/ L'écume des jours, de Boris Vian




Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette ouvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains.





J'ignore pourquoi, mais je n'ai jamais réussi à lire ce livre. J'ai essayé plusieurs fois, et au bout de quelques pages, je referme le livre, sachant que ce n'est pas la peine d'insister.
Pourtant, j'ai lu d'autres livres de Vian qui m'ont plu. Mais celui-là, il me met mal à l'aise, me "rejette" en quelque sorte...



2/Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay




Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.




Attention! Je précise que je n'ai absolument rien contre cette auteure, dont je n'ai encore rien lu!
J'ai choisi ce livre-là, mais j'aurais pu en choisir plein d'autres : tous ces livres qui parlent de la Shoah, des déportations, des familles séparées, massacrées, des atrocités de cette guerre... Ce genre de livres, je ne peux pas. Même s'ils sont utiles, voire salutaires, pour ne pas oublier les horreurs de cette époque, c'est au-dessus de mes forces, cela me bouleverse et me révolte trop.


1/ L'Enfant dans le placard, de Othilie Bailly



" Immobile, aveugle, sourde, muette, mais si présente partout. La Peur intense, gluante, tapie comme un animal malfaisant. La Peur noire. Champignon. Serpent. Vénéneuse. Venimeuse. Petit Jean est recroquevillé, mouche dans la toile, attendant que son cœur s'arrête de battre. "
Enfermé dans le noir parce que Petit Jean a fait pipi au lit. Un papa qui n'est pas son papa et qui hurle. Maman a cédé, a puni. Une heure dans le fond du placard, dans le noir, dans la peur. Une heure qui va durer des jours, des semaines, puis des mois. Dans le silence et l'effroi. Avec sobriété, Othilie Bailly raconte l'horreur vécue par cet enfant nié jour après jour, jusqu'à l'extrême limite, jusqu'à l'extrême douleur, mais aussi jusqu'à la délivrance, parce qu'il y a quand même encore quelqu'un pour l'aimer.



Comme pour le n°2, il s'agit là d'un genre de livres que je ne peux pas lire, tout en étant heureuse que des gens les écrivent et que d'autres gens les lisent. Car ce sont des choses tellement horribles et inconcevables, qu'il faut qu'elles soient dénoncées et racontées. La maltraitance, qu'elle soit exercée sur des enfants, des femmes, des personnes âgées ou handicapées, ne devrait même pas exister! Mais puisqu'il y a des personnes assez inhumaines pour s'y adonner, il faut en parler! C'est juste que c'est tellement abject et abominable, pour moi, que je suis incapable de lire un livre sur ce sujet.




Alors, que pensez-vous de ce nouveau rendez-vous et de mon "tiercé"?




4 commentaires:

  1. Coucou,

    Je comprends pourquoi tu as mis les n° 2 et 3. C'est vrai que ce sont des sujets difficiles.
    Pas de soucis pour le logo, ça ne me gène pas.
    Petite précision toutefois: j'ai créé ce rdv, je ne fais pas que le gérer. Je me suis inspirée du rdv qu'avait créé l'écho des mots, mais ce n'est pas tout à fait le même (sur le rdv d'origine, il fallait nominer des livres et désigner le gagnant de la catégorie).
    N'hésite pas à venir mettre ton lien sur mon blog pour les samedi suivants!

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  2. Oh... Désolée de m'être trompée, je corrigerai ça dans mon prochain Tiercé. ;-)
    A bientôt!

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  3. J'avoue que l'écume des jours à la base je n'avais pas franchement envie de le lire, et puis j'ai vu la bande annonce de l'adaptation ciné et ca n'a rien arrangé. Ça a l'air hyyyyyper spécial ! Un peu trop je pense !
    Bises ^^

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    1. Je n'ai pas vu la bande annonce du film, mais je suis heureuse de constater que je ne suis pas la seule à trouver ça spécial!
      Merci pour ton commentaire! :-)

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