Des bouts de moi #2 - Celui qui m'a fait peur

Coucou!


Vous vous souvenez? 

Il y a environ 15 jours, je vous avais présenté ici ce petit rendez-vous que le blog Livre d'un soir nous propose le 1er et le 15 de chaque mois. Deux fois par mois, donc, Avenael nous proposera un thème, à illustrer en présentant un ouvrage (ou plusieurs si on n'arrive vraiment pas à choisir) en quelques mots.

Je viens de me rendre compte qu'il y a deux jours, j'ai raté son 3e rendez-vous (qui est le 2e pour moi), alors j'y remédie immédiatement.

Le thème de cette fois est : Celui qui m'a fait peur.

Le problème, pour moi, avec ce genre de thème, c'est que les livres qui pourraient réellement me faire peur, les thrillers avec de gros serial killers bien tarés, et des scènes de tortures bien gores, ben ceux-là...  je les évite un peu (beaucoup, même). 

Et ceux qui sont classés "terreur", mais côté fantastique, les Stephen King, Les Dean Koontz, les Graham Masterton... ne me font pas vraiment peur.  Au contraire, j'adore, tout ça ! 

Bon, il y a bien une exception : une histoire de Stephen King qui m'a fait avoir la chair de poule et des sueurs froides, qui m'a fait ressentir la peur physiquement. Il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une nouvelle qui fait partie du recueil Tout est fatal et qui s'intitule 1408. 

Résumé de la nouvelle :

Mike Enslin écrit des séries de livres sur des lieux supposés hantés. Pour son nouvel ouvrage, consacré aux chambres d'hôtels hantées, il doit passer une nuit dans la chambre 1408 de l'hôtel Dolphin de New York, dans laquelle douze personnes se sont suicidées depuis 1910. Olin, le directeur de l'hôtel, tente de dissuader Enslin en lui affirmant qu'il existe vraiment une présence surnaturelle dans cette chambre, qu'il n'a plus louée depuis plus de vingt ans, et qu'en plus des personnes qui s'y sont suicidées, trente autres personnes y sont mortes de causes soi-disant naturelles. Enslin, qui ne croit pas du tout au surnaturel, est ébranlé par le récit d'Olin mais reste déterminé à passer la nuit dans la chambre.

Dès son arrivée dans la chambre, Enslin est gagné par un malaise croissant. Les remarques qu'il fait sur son dictaphone deviennent de moins en moins cohérentes et il souffre d'hallucinations particulièrement réalistes ainsi que de tachycardie. Quand Enslin voit les gravures accrochées dans la chambre se transformer en des scènes horrifiantes, dont sa propre tête coupée, il tente de sortir de la chambre mais la porte ne s'ouvre pas. Il essaie alors de téléphoner pour appeler à l'aide mais c'est la voix de la présence hantant la chambre qui lui répond. La chambre semble se replier sur elle-même et Enslin sent la présence approcher. 

En fait, Stephen King est très fort, car dès le début, il installe une certaine inquiétude, grâce aux tentatives insistantes du directeur de l'hôtel pour dissuader le journaliste de louer la chambre. Avec toutes les histoires de suicides et de morts "naturelles" qu'il y a eu dans cette chambre, il n'y a bien qu'Enslin, le journaliste, qui soit encore sceptique ! Parce que le lecteur, lui (qui sait, en plus, que c'est du Stephen King), est d'ores et déjà persuadé que la chambre est réellement hantée !

Donc le lecteur est déjà prêt à avoir peur, en quelque sorte, quand le journaliste entre dans la chambre. Et dès lors, tout ce qu'il va se passer est si bien décrit et met tellement mal à l'aise, que l'on est complètement plongé et embarqué dans cette histoire ! On tourne avidement les pages, tout en ressentant une trouille d'enfer ! Et quand la nouvelle se termine, on a du mal à revenir à la réalité et les battements de notre cœur mettent plusieurs minutes à se calmer.

Je sais qu'il y a eu une adaptation en film de cette nouvelle, réalisée en 2007 par Mikael Håfström, avec John Cusack et Samuel L. Jackson dans les rôles principaux.
J'ignore si c'est une bonne adaptation ou pas, mais une chose est sûre : je ne la regarderai pas ! La version écrite m'a largement suffi !





La prochaine fois : 

le livre que j'ai lu après avoir vu le film