Coucou!
Je vous retrouve à présent pour un nouveau Mardi sur son 31. :-)
L'idée de ce rendez-vous hebdomadaire est de Sophie, du blog Les bavardages de Sophie et elle est très simple : tous les mardis, vous ouvrez le livre que vous êtes en train de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase. Elle peut être révélatrice du roman, vous plaire par son style, vous déplaire… Bref vous êtes libre! (explication empruntée à Sophie elle-même)
Pour ma part, je choisis en général un peu plus qu'une phrase - 2 ou 3, en général - car la plupart du temps, une seule phrase n'est pas suffisante pour être vraiment révélatrice du style ou de l'histoire.
Ma lecture en cours :
"Grand Jacques" : c'est le nom qu'il se donna dans une de ses premières chansons, en 1953. D'autres le surnommaient ironiquement "l'abbé Brel". En quelques années, Grand Jacques allait connaître une carrière fulgurante, bouleversant la chanson française avec des textes rageurs, pathétiques ou drôles - Les Flamandes, Amsterdam, Vesoul, Les Bonbons... -, servis par une extraordinaire force d'interprète. A côté de ce Brel-là, le plus connu, Marc Robine a retrouvé tous les autres : l'enfant rêveur et bientôt révolté de la petite bourgeoisie flamande ; l'homme aux amours tumultueuses et souvent déchirantes ; l'éternel nomade, enfin, capable de mettre brutalement fin à sa carrière de chanteur et d'acteur pour chercher une nouvelle vie sous le vent des îles Marquises. Durant dix ans, l'auteur a recueilli documents et témoignages, pour restituer dans leur vérité complexe un itinéraire et une personnalité hors du commun.
Et à la page 31, on peut lire : "Romain Brel* s'embarque donc [pour le Congo], via Matadi et Léopoldville, pour un de ces minuscules comptoirs de brousse où la plupart des coloniaux s'abîment dans l'alcool, les amours ancillaires et le racisme ordinaire, où quelques rares aventuriers seulement finissent par faire fortune."
*le père de Jacques Brel
Bonne lecture à toi.
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