jeudi 23 mai 2019

Chaîne autour du soleil

Auteur : Clifford D. SIMAK
Editeur : J'ai Lu
Parution : 1978
Nombre de pages : 278





Cliffwood, 1987. Passionné par son travail d'écrivain, Jay Vickers a choisi de vivre dans ce paisible village de l'État de New York. Mais le monde extérieur va l'entraîner dans une incroyable aventure. Un monde soudain aux abois : dans tout le pays des familles disparaissent ; sur le marché, surgissent, venus de nulle part, des objets, des voitures, tous inusables, tous éternels. L'industrie des États-Unis vacille, leur équilibre politique aussi… 
Quelqu'un alors se réveille en Vickers et se souvient d'une autre terre où par deux fois il a pénétré. Et qu'il veut retrouver. Vickers est-il donc un Mutant ? Et quelle est donc cette terre autre, si différente, dont, un jour de son enfance, il a passé le seuil grâce à la médiation d'une toupie ?




















Mon avis en bref



Comme toujours avec Simak, j'ai passé un bon moment de lecture car sa science-fiction est celle que j'aime : humaniste et optimiste jusqu'à l'utopie. Avec lui, l'espoir est toujours au rendez-vous pour l'humanité, et quand celle-ci rencontre d'autres "espèces", cela finit en général assez bien, voire très bien dans certains cas. 

Ce roman-ci n'échappe pas à cette règle, pour mon plus grand plaisir, car cela change des romans de science-fiction sûrement beaucoup plus réalistes mais ô combien plus pessimistes et démoralisants. Ici, on sait que scientifiquement parlant, il y a très peu de chances que ce qu'il raconte arrive un jour et soit même possible. D'ailleurs ses explications techniques sont, à mon avis, un peu farfelues (mais comme de toute façon je n'y comprends rien et que c'est un aspect de la science-fiction qui me passe carrément au-dessus, je n'y accord pas tellement d'importance). Avec Simak, c'est clair qu'on n'est pas dans de la Hard-SF, mais ce n'est pas ce que je lui demande, de toute façon.

Sa science-fiction, basée sur l'humain au sens large, c'est-à-dire sur le devenir de l'Humanité aussi bien que sur les rencontres inter-espèces, me correspond et me satisfait bien d'avantage que s'il y avait de grandes batailles intersidérales ou de grandes explications scientifiques.


Simak était peut-être un doux rêveur et un écologiste avant l'heure, mais les solutions qu'il a imaginé pour sortir l'Humanité et la Terre du merdier sans nom dans lequel elles sont empêtrées (bourbier qu'il entrevoyait déjà en 1950) sont remplies d'espoir, de fraternité, de douceur et de sagesse. Et ça, ça fait du bien...



Ma note : 16/20





Cette lecture rentre dans le cadre des challenges :



































































































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