Le proscrit de Normandie

 

Titre : Le proscrit de Normandie 

Série : /

Tome : one-shot

Auteur : Natacha J. Collins

Éditeur : Harlequin (collection Aliénor)

Parution : 1er septembre 2020

Nombre de pages : 352

Duché de Normandie, 1341

Mélisande est abasourdie. Le convoi mandé par Justin de Montaigle – chevalier auquel son frère l’a promise contre son gré – vient d’être attaqué avant d’arriver dans sa Normandie natale. Mais le sort d’otage ne lui laisse pas l’amertume qu’il devrait. Traitée avec plus d’égards qu’elle n’en a eu coutume avec les siens par le mystérieux brigand qui dirige cette troupe de hors-la-loi, elle se sent étrangement apaisée à son contact. Comme si ce diable ne lui était pas tout à fait étranger…

Ce que j'en ai pensé

J'ai beaucoup aimé cette lecture, mais ce n'est pas un coup de cœur, car un élément m'a gênée...

Le résumé m'a tout de suite fait envie, et j'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice, sa façon de raconter l'histoire, de planter le décor. Je me suis très rapidement attachée à Mélisande, l'héroïne, jeune fille mal aimée et maltraitée par son père et sa belle-mère, mais qui reste - et restera toujours - d'une nature sensible, généreuse et altruiste. Mais également plus forte et déterminée que ce que l'on pourrait croire, fidèle dans ses sentiments, et capable de clémence, même face à l'impardonnable.

J'ai également beaucoup aimé Amaury, cet adolescent, puis cet homme blessé dans sa chair et son âme, qui ne vit que pour l'amour de Mélisande, d'abord, puis pour se venger, et enfin à nouveau pour son amour retrouvé. Je l'ai trouvé noble, charismatique, généreux envers les faibles, même dans sa quête de vengeance. Et j'ai aimé sa fragilité sous sa carapace de dur.

Les personnages secondaires, également, m'ont beaucoup plu : Garin, Geneviève, le père Odilon, et même Justin de Montaigle, chevaleresque et gentleman jusqu'au bout des ongles.

J'ai juste trouvé que Philippe était un peu "too much" dans sa folie, mais il fallait bien qu'on le déteste. 😅

L'intrigue en elle-même, je l'ai trouvée bien ficelée, avec ce qu'il fallait de passion, d'action et de rebondissements.

Finalement, le seul reproche que je fais à ce roman - mais c'est une chose qui m'a pas mal gênée, pendant une bonne partie de l'histoire - c'est que j'ai trouvé que Mélisande mettait beaucoup trop de temps à reconnaître Amaury. Je n'ai pas réussi à trouver ça crédible. D'accord, il a beaucoup changé, il cache à moitié son visage et il est censé être mort. Mais c'est son grand amour ! Elle le connaît depuis toujours ! Pour moi, ce n'est pas possible qu'après l'avoir embrassé (et donc vu de très près), elle ne le reconnaisse pas. J'avoue que ça m'a un tantinet agacée. Mais à part ça, c'était une très bonne lecture, et je lirai avec plaisir les autres romans de l'autrice. 😊

Ma note : 16/20

Cette lecture rentre dans le cadre des challenges :