mardi 9 mai 2017

Le Mardi sur son 31 #42




Bonjour à tous !


J'espère que vous allez bien et je vous remercie d'être au rendez-vous pour ce nouveau Mardi sur son 31


L'idée de ce rendez-vous hebdomadaire est de Sophie, du blog Les bavardages de Sophie et elle est très simple :  tous les mardis, vous ouvrez le livre que vous êtes en train de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase. Elle peut être révélatrice du roman, vous plaire par son style, vous déplaire… Bref vous êtes libre! (explication empruntée à Sophie elle-même)

Pour ma part, je choisis en général un peu plus qu'une phrase - 2 ou 3, en général - car la plupart du temps, une seule phrase n'est pas suffisante pour être vraiment révélatrice du style ou de l'histoire, et surtout, ne veut pas dire grand-chose sortie de son contexte.

De plus, je voudrais rajouter que si je n'ai pas fini mon livre le mardi suivant (comme cela m'arrive souvent), j'ai décidé de faire quand même un Mardi sur son 31 mais en prenant un extrait de la page 131, puis de la page 231 si je ne l'ai toujours pas fini le troisième mardi, etc...

Donc...



Ma lecture en cours :




Angleterre, 1066 Le jour où le chevalier breton Adam Wymark vient chercher sa promise, Cecily doit rassembler tout son courage. Comment lui dire qu’Emma a préféré s’enfuir plutôt que d’épouser un ennemi ? Désormais passée du côté des rebelles, l’inconsciente risque de s’attirer les foudres du roi Guillaume. Pour éviter des représailles, Cecily n’hésite pas longtemps : elle s’offre au Breton, acceptant de rentrer au domaine avec lui. Mais, outre le souci de préserver la paix entre son peuple et le roi, elle a une excellente raison de se soumettre à Adam — en tout cas de le lui laisser croire. Cette raison, précieuse, secrète, c’est un bébé. Un enfant né dans la clandestinité, qui passe pour le fils d’une servante, mais qui est en fait l’héritier de ces terres dont Cecily et sa famille ont été dépossédées. Et qu’elle va protéger coûte que coûte…








Et à la page 31, on peut lire :


" — Parlez-vous français, ma sœur ?
  — Un peu.
  — Le duc m'envoie auprès de votre mère prieure.
  — Le bâtard normand ?
  Adam inspira un bon coup. Il était vrai que Guillaume de Normandie était un enfant naturel ; sa mère, fille de tanneur, avait su retenir l'attention de feu le duc... mais peu osaient aujourd'hui lui reprocher cette basse extraction. Il était donc assez choquant d'entendre cette appellation injurieuse tombée des lèvres d'une nonne avec un ton aussi désinvolte. Adam échangea un bref coup d'oeil avec son ami.
  — Je t'avais prévenu, marmotta Richard. Ce n'est pas ici que tu trouveras du recueillement, pas plus qu'un minimum de courtoisie. Tout ce maudit pays nous a pris en grippe."

















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