mardi 17 mai 2016

Le Mardi sur son 31 #10




Coucou!

Vous l'aurez peut-être remarqué, mais je n'ai pas fait de Mardi sur son 31 la semaine dernière, pour la simple raison que je lisais toujours le même livre que le mardi précédent, et que j'avais déjà eu du mal à trouver un passage qui me convienne dans la page 31 la première fois. Alors deux extraits ! J'aurais pu détourner un peu la règle et prendre exceptionnellement une phrase qui me plaisait ailleurs dans le livre... Oui, j'aurais pu, mais je ne l'ai pas fait... ;-)

Mais ayant changé de lecture entre temps, je vous retrouve aujourd'hui pour un nouveau Mardi sur son 31. :-)

L'idée de ce rendez-vous hebdomadaire est de Sophie, du blog Les bavardages de Sophie et elle est très simple :  tous les mardis, vous ouvrez le livre que vous êtes en train de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase. Elle peut être révélatrice du roman, vous plaire par son style, vous déplaire… Bref vous êtes libre! (explication empruntée à Sophie elle-même)

Pour ma part, je choisis en général un peu plus qu'une phrase - 2 ou 3, en général - car la plupart du temps, une seule phrase n'est pas suffisante pour être vraiment révélatrice du style ou de l'histoire.


Ma lecture en cours :




La tâche qu'elle avait entreprise lui pesait : vivre seule avec Kerleu dans une contrée inconnue et déserte. Et, d'une manière ou d'une autre, le faire changer. Aider ce fils à devenir un être moins étrange, moins difficile à comprendre. Lui sortir de la tête les drôles d'idées du chaman et les remplacer par les talents dont il aurait besoin. Le laver de la magie que Carp commençait à cultiver en lui, comme elle aurait nettoyé une plaie pour bannir l'infection. Toute à sa détermination, elle serra les dents. Elle réussirait. Et jusqu'à ce moment-là, elle vivrait seule, à l'écart des hommes. Plus de mal fait à Kerleu. Plus de mal fait à personne. Dans un univers désolé où le froid et la nuit règnent en maîtres, le combat d'une femme hors du commun pour protéger son fils, l'inquiétant Kerleu.





Et à la page 31, on peut lire : "C'est avec regret qu'elle songea aux filets séchés de poisson, aux baies conservées dans l'huile et aux tortillons de viande fumée qu'elle devait laisser pour la plupart. Elle ne pouvait emporter de quoi tenir tout l'hiver. Il leur faudrait vivre d'expédients et compter sur son intelligence."




Voilà pour aujourd'hui!



A mardi prochain!











1 commentaire:

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