vendredi 24 mars 2017

Throwback Thursday Livresque #23 - Un pavé de plus de 500 pages




Hello !


Voici le 23e numéro de ce rendez-vous vraiment très sympa créé par BettieRose books.

Comme d'autres rendez-vous sur le même principe, BettieRose donnera chaque semaine un thème et il faudra partager la lecture correspondante à ce thème.

Je suis encore une fois en retard mais j'ai eu une journée de dingue hier, et je n'ai absolument pas pu m'en occuper.


Mais me voici finalement, pour le thème :


Un pavé de plus de 500 pages






Faisant partie de cette catégorie de lecteurs qui sont irrésistiblement attirés par les pavés (d'où mon idée du Challenge des pavés), je n'ai eu que l'embarras du choix pour ce thème.

Et étant, en plus de cela, une énorme fan de Stephen King qui, comme nous le savons, a écrit une majorité de pavés dans sa carrière, j'ai décidé de vous présenter l'un de ses ouvrages qui fait partie de mes préférés : Le Fléau.





Il a suffit que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaine de mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99.4 %. 

Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés qui ne se connaissent pas mais veulent rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille noire de cent-huit ans dont dépend leur salut commun.

Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau. C'est la fin des temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.


Je vous le présente sous cette forme, car c'est dans cette version que je l'ai lu, où chaque livre fait 510 pages, car j'adore ces couvertures, mais j'aurais pu vous le présenter en version Grand Format, où il aurait fait dans les 1500 pages environ.

Je vais sûrement en parler très mal par rapport à tout ce que ce chef-d'oeuvre m'a fait vivre, mais j'ai toujours des difficultés à exprimer mes ressentis quand j'aime trop quelque chose.

Tout d'abord, je voudrais préciser que ce livre n'est pas du tout un livre d'horreur ou de terreur, contrairement à la catégorie ou il a été classé. Bien sûr, le début n'est pas très ragoûtant, avec les descriptions des effets de la grippe mortelle et foudroyante qui ravage l'humanité. Mais ça n'en fait pas un livre d'horreur pour autant.

Pour moi, ce livre est surtout un gigantesque combat du Bien contre le Mal, symbolisé par deux camps guidés par deux leaders aussi opposés que possible : Mère Abigaël et L'Homme Noir. 

Le Fléau, c'est une myriade de personnages que l'on arrive pourtant tous à situer, grâce au talent de Stephen King ; c'est aussi et surtout la quintessence de son art : une immense fresque, une formidable histoire qui nous prend, nous happe et nous poursuit tout le long de notre lecture, et même des années après, prouvant encore une fois que le King est bien le Maître des conteurs. 

Quand on plonge dans le Fléau, c'est en totale immersion : on mange Fléau, on dort Fléau, on vit Fléau... On est encore dedans même quand on ferme le livre pour effectuer les actes du quotidien tant qu'on ne l'a pas finit. Ça fait un effet hallucinant et indescriptible, mais incroyablement génial !

Je le dit haut et fort à ceux qui ont peur d'avoir peur et ne lisent pas ce roman à cause de cela : ALLEZ-Y !!! N'ayez pas peur ! Vous ne risquez qu'une chose : prendre un pied phénoménal en même temps qu'une gifle magistrale ! Avouez que les deux en même temps, ça n'arrive pas souvent... 😉



Extrait : "
L'ascenseur descendit si rapidement qu'il en eut l'estomac retourné. "Ding"! Les portes coulissèrent et une douce odeur de putréfaction le frappa au visage. Pas trop forte cependant, car les purificateurs d'air fonctionnaient encore. Quand quelqu'un meurt, il veut que vous le sachiez, pensa Starkey.
Près d'une douzaine de cadavres gisaient par terre, devant l'ascenseur. Starkey s’avança prudemment. Il n'avait aucune envie de marcher sur une main cireuse ou de trébucher sur une jambe en décomposition. Il aurait sans doute crié, et cela, il ne le voulait à aucun prix. On ne crie pas dans une tombe. Or c'était bien là qu'il se trouvait : dans une tombe. Toutes les apparences d'un centre de recherche, mais en réalité une tombe."








Le thème de la semaine prochaine sera :




La plus belle couverture









3 commentaires:

  1. J'avais adoré cette trilogie quand j'étais ado, à l'époque j'aimais vraiment bien le style de King donc je l'avais dévorée ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et tu n'aimes plus le style de King, maintenant ? :-(
      Moi je l'ai lu il y a 18-19 ans, à peu près. Je m'en souviens parce que mon fils aîné était bébé. ;-)

      Supprimer
  2. Je l'ai lu celui ci mais c'est drôle ce n'est pas celui qui m'a marqué le plus.

    RépondreSupprimer

N'hésitez pas à laisser un petit mot, ça fait toujours plaisir ! :-)