vendredi 27 juillet 2018

Le chat qui lisait à l'envers

Auteur :  Lilian Jackson Braun
Editeur : 10/18
Parution : 1999
Nombre de pages : 221



Pour Jim Qwilleran, ancien chroniqueur criminel, un poste de rédacteur artistique est une véritable gageure étant donné qu'il ne connaît rien à la question. Très rapidement, il se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Pourtant la maison de celui-ci est un véritable musée, sa table celle d'un fin gourmet et l'homme lui-même est brillant et satirique. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire à l'envers les manchettes de journaux. Dans le monde apparemment paisible des beaux-arts, trois morts brutales se produisent et c'est grâce au flair de Koko que Qwilleran découvrira la vérité.














Mon avis en bref





Si l'on fait abstraction des couvertures choisies par 10/18 qui sont absolument horribles et ne représentent même pas des chats siamois, cette série est l'exemple type de ce que j'aime : ces petits romans policiers bien tranquilles, où l'enquête passe presque au second plan derrière l'étude des caractères et la peinture soit d'une petite ville, soit d'un groupe de personnages. Ce que les anglophones appellent des "cozy mysteries".  Oui, j'adore l'ambiance et les personnages de cette série !  

Et même si le milieu de l'Art ne me passionne pas (voir le résumé du livre), j'ai quand même apprécié cette intrigue. Surtout du fait, je crois, que Qwilleran ne connaît rien du tout à l'art, et aborde par conséquent ce milieu avec un regard complètement neuf et parfois naïf. Mais sa naïveté ne concerne que le domaine de l'art et des artistes (leurs moeurs, leurs codes et leurs comportement souvent excentriques). En revanche, sa vision de l'être humain, elle, est tout à fait lucide et réaliste, et il n'est pas né de la dernière pluie. 

Et puis, la cerise sur le gâteau, c'est  le "personnage" de Koko, le chat siamois, d'une intelligence extraordinaire, qui résout presque l'enquête à lui tout seul, et auquel je ne résiste pas. En fait, on peut quasiment dire que c'est lui le détective, dans cette enquête. Et puis sa relation avec Qwilleran est à la fois touchante et amusante. J'ai hâte de commencer le tome 2 !



Ma note : 16/20





Cette lecture rentre dans le cadre des challenges :





































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