TAG Les 10 droits du lecteur

 

Bonjour à tous !

Voici un TAG que j'ai trouvé sur la chaîne Dans l'antre d'Olive Oued et que j'ai eu envie de reprendre, d'abord parce qu'il me paraît super sympa à faire, et ensuite parce que j'adore Daniel Pennac et son essai Comme un roman, dont sont issus ces 10 droits imprescriptibles du lecteur.

Voici donc les 10 droits imprescriptibles du lecteur par Pennac et l'interprétation en version TAG de Mladoria (la créatrice de ce TAG) : 

1. le droit de ne pas lire (ou ce livre que tout le monde a lu mais qui ne vous fait pas envie même pour vous faire un avis)

J'ai peut-être tort car si tout le monde en dit du bien, c'est sûrement pour une bonne raison, mais il y a certains livres, comme ça, qui ne me font pas du tout envie. 

Par exemple :

- Nous rêvions juste de liberté, de Henri Loevenbruck

- Le gang des rêves, de Luca Di Fulvio

- Avant toi, de Jojo Moyes

2. le droit de sauter des pages (ou ce livre que vous avez lu en diagonale, en sautant des pages donc)

En général, je saute des pages quand il y a des scènes de sexe trop longues ou trop nombreuses. Je me souviens notamment l'avoir fait pour certains passages des romans de cette intégrale (excellente, par ailleurs) :

Il était une fois, intégrale, de Eloisa James 

3. le droit de ne pas finir un livre (ou ce livre qui est en plan depuis très très longtemps et qui va sans doute le rester)

J'ai deux livres qui sont en plan depuis une éternité, et pourtant ce sont deux auteurs que j'adore. Mais je ne sais pas, avec ceux-là, j'accroche moins que d'habitude. Je me dis toujours que je vais les terminer, mais en réalité, je n'en suis pas sûre.

Il s'agit de :

- Ki et Vandien, intégrale, de Megan Lindholm (alias Robin Hobb), qui est en "pause" depuis au moins deux ans

- Le Signal, de Maxime Chattam, qui est commencé depuis le mois d'octobre 😅

4. le droit de relire (ou la relecture qui vous fait le plus envie en ce moment)

Je ne relis jamais mes livres  pour deux raisons : d'abord parce que je n'ai pas le temps avec tout ce que j'ai à lire, et ensuite parce que j'ai trop peur d'être déçue si c'est un livre que j'ai lu il y a très longtemps. Cela m'est déjà arrivé et je n'ai pas envie de renouveler l'expérience. La seule exception, c'est si je ne me rappelle vraiment plus du premier tome d'une série et que je veux lire la suite. 

Donc dans cette optique-là, le livre que j'ai le plus de chances de relire prochainement est :

La Moïra, tome 1 : La louve et l'enfant, de Henri Loevenbruck, car on m'a offert l'intégrale pour mon anniversaire et que je vais tout reprendre du début.

Et il y a une autre série dont je sais que je relirai les 5 tomes que j'ai déjà lus quand je la reprendrai, c'est Les Annales du Disque-Monde, de Terry Pratchett.

5. le droit de lire n’importe quoi (ou un souvenir de lecture de tout sauf un livre)

Quand je suis "coincée" quelque part et que je n'ai rien à faire, mon réflexe est de lire tout ce que mes yeux peuvent capter. Donc ça peut aller jusqu'aux consignes de sécurité dans le train, que j'ai lu et relu des centaines de fois lors de mes trajets passés. 

6. le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) (ou votre livre "refuge" face à la réalité)

Cette question est beaucoup plus compliquée qu'on pourrait le penser et m'a demandée beaucoup de réflexion. Je ne savais pas trop comment je devais la comprendre. Est-ce que je devais trouver un livre (ou une série) dans laquelle je me sens si bien que je n'ai pas envie de revenir à la réalité, ou un livre dans lequel je me réfugie quand la réalité est trop dure à supporter ?

Alors, comme à mon habitude, j'ai décidé de répondre aux deux hypothèses :

- livre dans lequel je me sens extrêmement bien :

la saga Meg Corbyn, de Anne Bishop 

Je sais que ça peut paraître bizarre de se sentir aussi bien dans un univers où les créatures surnaturelles font un peu la loi, mais c'est comme ça. Je me suis rarement (voire jamais) sentie aussi bien dans un univers inventé.

- livre dans lequel je me réfugie :

la saga Jury et Plant, de Martha Grimes

C'est une série policière "à l'anglaise", même si l'auteure est américaine, qui contient tout ce que j'aime dans ce genre littéraire, et la lecture de ces romans me fait toujours du bien quand je n'ai pas le moral.

7. le droit de lire n’importe où (ou l'endroit le plus insolite pour vous pour lire)

Je crains de ne pas être très originale, sur ce coup. Je n'ai aucun endroit insolite pour lire. Je lis soit dans mon fauteuil, soit dans mon lit, soit dehors, sur ma terrasse. A la limite, je lis parfois en voiture (je ne conduis pas), mais uniquement sur l'autoroute, car sur les autres routes, ça me donne mal au cœur. 

8. le droit de grappiller (ou le livre que vous avez savouré par petits bouts)

Pour moi, si je lis un livre "par petits bouts", ce n'est pas bon signe, c'est que je ne me régale pas vraiment. Sauf dans le cas de nouvelles ou de poèmes.

Donc, les deux recueils de nouvelles que j'ai préférés dans ma vie sont :

- Contes de la Tisseuse : Cinq Saisons et un Élément, de Léa Silhol

- Le K, de Dino Buzzati

9. le droit de lire à haute voix (ou le livre que vous avez lu à haute voix seul ou pour quelqu'un)

A une époque, j'enregistrais des livres sur cassettes pour une bibliothèque sonore. Un des livres que j'ai pris le plus de plaisir à enregistrer est :

Charlie, de Stephen King

10. le droit de nous taire (ou le livre pour lequel vous n'avez pas les mots (en bien ou en mal))

Question difficile : c'est rare que je n'aie rien à dire du tout sur un livre, que je l'ai aimé ou pas.

Mais il y a certains livres que l'on a trouvé tellement sans intérêt et/ou ennuyeux que l'on a absolument rien à en dire.

C'est le cas de Je l'aimais, de Anna Gavalda.

Pourtant, j'aime beaucoup cette auteure ! Mais là, ça a été le flop total. Il est très court et pourtant j'ai réussi à m'ennuyer et à avoir du mal à aller jusqu'au bout. 

Voilà ! C'était à la fois amusant et difficile à faire. J'espère que vous le trouverez intéressant. 😊

A bientôt !